Sur la scène, le décor découpé d'une façade de maison dans une composition surréaliste et brute.
J'ai d'abord découpé la forme sur du bois, puis je l'ai peinte pour ensuite coller le dessin imprimé sur du papier japonais.
Un décor qui suggère une scène, un acte de la pièce qui se joue.
Sur le fait d'une maison en bois, symbolique et antique, la deuxième femme, le buste nu comme la liberté et dont le reste du corps s'ouvre comme un passage, regarde humblement vers le bas. Elle est le mur de la maison. Je l'appelle la deuxième femme car ce n'est pas une représentation de moi mais une figure féminine et bienveillante qui protège la maison de toutes les violences faites aux femmes.
Par cette représentation, je voulais marquer l'importance de la maison, du lieu d'habitation pour les femmes, qu'elles y trouvent suffisamment de sécurité et d'émancipation pour en aller et en venir, s'y reposer à l’abri et entretenir l'instinct de vie.
Première guérisseuses du foyer, les femmes réclament comme elles peuvent, génération après génération, l'égalité des droits et le droit à l'égalité.
Final
La maison est le mot qui en grec nous amena à former celui d'écologie, qui justement est une réflexion sur l'être humain et son habitat. La nature est farouche et la maison reste essentielle. Mon œuvre est voulue comme une invitation à entrer dans un univers où malgré les différences entre les individus, chacun-e doit y trouver son rôle, sans y être forcé-e, sans être abusé-e.
Anne A
